Moins angoissés, les conducteurs apprennent mieux. Néanmoins, même si la simulation 3D peut être ultra-réaliste, gardez en tête que le simulateur ne peut remplacer la conduite sur route. C’est un support complémentaire. Il est important de briefer les élèves sur ce point et leur faire prendre conscience de la nécessité de la gestion de stress en situation réelle.
Apprenez à localiser les angles morts d’un camion avec un simulateur
Sur un camion, les manoeuvres classiques de la conduite ne sont plus aussi faciles. Changer de file, sortir d’un stationnement, effectuer une marche arrière de précision ou conduire sur un passage difficile nécessite des techniques particulières sur les gros véhicules. Dans tous les cas, il est une choses qu’il vous faut maîtriser : les angles morts. Un mauvais contrôle de ces zones accessibles au champs de vision non couvert par les retroviseurs peut être particulièrement dangereuse pour les autres usagers de la route. Avec un simulateur de camion, vous pouvez tester toutes les situations possibles pour vous exercer à localiser facilement ces angles morts.
Maîtrisez les virages sur simulateur avant de prendre la route
Vous conviendrez que négocier un virage avec un gros camion peut être compliqué, surtout si vous vous engagez sur une épingle. Avec 20 à 30 heures de conduite sur route, vous n’aurez pas l’occasion d’apprendre à conduire sur une grande variété de tracés. Simple virage à gauche ou à droite, virage à plat, en dévers ou en pente, virage en épingle serrée, à 180° ou en pif paf, le simulateur de camion vous permet pour sa part de passer et de repasser sur n’importe quel virage pour apprendre à les aborder correctement. Comme pour la conduite en situation réelle, la simulation tient compte des difficultés comme le transfert de charge dans une succession de virages.
Simulateur de camion : explorez toutes les conditions de conduite possible
Apprendre à conduire un camion avec un simulateur vous permet enfin de gagner plus en expérience. Comment ? En roulant avec toutes les conditions envisageables. Pour travailler la vision par exemple, roulez le jour, la nuit, au crépuscule, dans le brouillard, sous une forte pluie ou encore dans la neige. Appréhendez également la conduite sur tous les types de route (bitume, pavé, sentier accidenté, …) et les états de chaussée (route sèche ou mouillée, route enneigée ou couverte de verglas, …). Il est également possible de mettre l’apprenant en situation de danger pour travailler les réflexes, chose qu’il vous est impossible de faire avec les heures de conduites classiques sur route.